« Parfume-toi la tête. »

Le jeûne chrétien conduit à la vie. Il est un chemin de consolation. Il prépare l’accomplissement des promesses contenues dans les Béatitudes. Il donne la joie !
Le jeûne chrétien conduit à la vie. Il est un chemin de consolation. Il prépare l’accomplissement des promesses contenues dans les Béatitudes. Il donne la joie !
Il peut sembler que Jésus demande l’impossible.
Si le Christ nous dit que nous sommes la lumière du monde, ce n’est pas pour que nous devenions mégalomanes, mais c’est pour que nous ayons bien conscience du trésor que nous avons à transmettre.
Au fil des siècles, l’attente du Peuple de Dieu se faisait plus intense, plus ambitieuse. On attendait un messie, autrement dit un homme marqué par une consécration, comme David. Parfois, comme dans ce texte du prophète Malachie, on laissait entendre que ce serait Dieu même qui se rendrait présent.
Tous nous appartenons à la Parole de Dieu et nous cherchons à découvrir chacun comme témoin de cette Parole.
C’est une joie profonde pour moi de célébrer cette fête avec vous. Joie profonde de celui qui découvre peu à peu ce que c’est que d’être serviteur de cette Parole et cherche à en faire l’axe central de son ministère. Joie de découvrir peu à peu les fruits que cette Parole produit dans le cœur des uns et des autres.
Aujourd’hui on voit que Jean le Baptiste, « le plus grand parmi ceux qui sont nés d’une femme », cet homme à l’attente si forte, pose une question. Il y a quelque chose qui ne marche pas.
Leur vie n’est pas une pauvre vie, une survie somnolente et sans joie. Elle est la vie véritable. Nos jours les plus ensoleillés ne sont qu’une pâle image de leur éternité lumineuse. Qu’est-ce qui permet d’affirmer cela ?
Jésus nous demande de toujours prier, même quand nous n’en avons plus guère envie, même quand il nous semble que cela ne mène à rien. Est-ce que c’est ce que nous faisons ?
C’est la même surdité volontaire, la même fermeture du cœur qui rend indifférent à la bonne nouvelle de la résurrection du Seigneur et au sort de son prochain misérable.
L’indifférence au sort de son prochain et l’indifférence religieuse ont la même source.
La belle homélie de Mgr Benoit Kala sur la parabole des invités qui prennent la première place.